« Le perfectionnement de la boutique en ligne a été un très bon investissement »

Lorsqu’il y a 70 ans, Walter Zuberbühler a créé une cordonnerie reliée à un magasin à Appenzell Ausserrhoden, les modèles de commerces numériques ne jouaient aucun rôle. Ce qui n’empêchait nullement la croissance et le changement : de nouvelles succursales ont été ouvertes, son offre s’est modifiée pour devenir un commerce Outdoor pour randonneurs ambitionnés et pour les enthousiastes des activités extérieures dans le canton d’Appenzell. « En 2012, nous avons décidé de monter notre première boutique en ligne », raconte le président directeur général actuel, Thomas Zuberbühler. Dès le début, le référencement (Search Engine Advertising, en bref SEA), tout comme des offres gratuites comme le profil de l’entreprise sur Google Maps, a été pour une grande part à l’origine de la croissance et du succès. « Au début, nous avons fait de nombreux essais nous-mêmes », raconte Zuberbühler, « entre-temps, une agence s’occupe de toutes les activités de référencement. En tout cas, l’investissement en a valu la peine. »

Bien sûr, les services de Google n’aident pas seulement les entreprises établies à élargir leur modèle de commerce, mais aussi les fondateurs et fondatrices comme Danielle Ralic, Emily Jordan et Luca Jahreiss. En 2020, ces trois personnes ont fondé la start-up ancora.ai à Zurich. Avec leur équipe, iels désirent faciliter l’accès aux études cliniques aux patients et patientes atteintes du cancer et assurer de la sorte un traitement avec des répercussions positives sur la santé. De plus, iels souhaitent accompagner les chercheurs dans leur recherche de sujets et promouvoir de la sorte les connaissances médicales. Mais pour y arriver, il faut tout d’abord que le nombre de patients et patientes qui trouvent ce portail soit le plus élevé possible. « La plupart des gens cherchent des informations sur la santé sur Google. Il est d’autant plus important de pouvoir trouver des informations relatives aux études cliniques le plus simplement possible », selon Ralic.

L’optimisation des moteurs de recherche, mais aussi l’intégration de services comme Google Maps ont donc joué un rôle décisif. En outre, ces fondatrices ont posé leur candidature à Google for Startups Growth Academy. « Cela nous a apporté un grand profit », d’après les souvenirs d’Emily Jordan. « Il y avait des formations utiles sur des produits Google, mais aussi sur des techniques de présentation, l'utilisation des données Google Analytics ou la recherche d’investisseurs. » Même leur propre réseau s’est développé judicieusement grâce à la Startup Academy, y compris les premiers investisseurs.

Les expériences de Maria de Bettencourt Tavares ont été tout aussi positives. La fondatrice de LOONAWELL produit et vend des friandises pour chiens à partir de la Suisse. Depuis 2022, elle va à la Google for Startups Growth Academy. Au-delà de l’échange avec des personnes partageant la même expérience, ce sont surtout les contenus qui ont fait progresser son modèle commercial. Après tout, en plus de l’autonomisation, il est aussi question dans l’Académie de choses telles que l’utilisation stratégique de données collectées avec Google Analytics ou le développement de mesures de croissance concrètes dans le monde numérique. « Mon plan d’entreprise est devenu ultra précis grâce à l’académie et le chemin de ma vision jusqu’à la marque de nourriture saine pour chiens est désormais bien plus clair », un bilan positif de cette fondatrice sur les derniers mois passés dans le programme de l’académie.