Myriam, cheffe d'entreprise reconvertie
«En période de crise, il arrive que l'on fasse une introspection et à partir de là, soit on se décourage, soit on reste hyperpositif», pose Myriam Lepel. Des deux options, la Rennaise a choisi la seconde. Après avoir travaillé pendant quinze ans dans le secteur bancaire, jusqu'à devenir responsable d'agence, elle décide de clore ce chapitre pour en ouvrir un nouveau, à sa manière, au début de l'année 2019. Après quelques mois de réflexion, sa reconversion est toute trouvée : «En tant que manager; j'ai participé à de nombreux "team building" ou rassemblements pour renforcer la cohésion des équipes. Mais trop souvent, le discours et les méthodes de ce que l'on vit ce jour-là n'ont rien à voir avec notre réalité quotidienne. Et les effets, une fois de retour au bureau, sont souvent limités. J'ai toujours aimé organiser; réunir les gens, et j'ai trouvé un moyen d'allier cette compétence au besoin de cohésion dans les entreprises.» À partir de l'été 2019, elle se lance donc corps et âme dans Strelitzia, une agence qui conseille et accompagne les entreprises pour davantage de bien-être, de sens et de performance.
De formation en formation, elle suit le parcours du combattant de la création d'une entreprise. Jusqu'au moment où une ancienne collègue lui parle des Ateliers Numériques de Google, à Rennes. «J'y suis allée par curiosité, le numérique n'était pas mon point fort à l'origine, mais je voulais apprendre, engranger beaucoup de connaissances» raconte-t-elle, avant d'enchaîner dans un sourire : «J'ai assisté à tout, je suis devenue fan.» Elle découvre notamment un atelier de "storytelling", animé par Anne. «À partir de là, j'ai voulu approfondir cette thématique pour transmettre la démarche de mon projet, j'ai donc pris rendez-vous avec Anne», se souvient-elle. À propos de la coach de l'atelier rennais, Myriam évoque «une vision du monde rafraîchissante, une formatrice très impliquée et un accompagnement finalement très global», dans le développement de Strelitzia, avec, en point d'orgue, la création d'une vidéo qui présente la raison d'être de ce projet.
Une reprise positive après la crise
La crise sanitaire et la distanciation sociale auraient pu ralentir les projets de Myriam. C'était sans compter sur la détermination de la Bretonne, qui a redoublé d'efforts, encouragée par Anne lors de leurs visioconférences hebdomadaires. Après maintes conversations et les précieux conseils d'Anne pour adapter son offre à la situation sanitaire et économique, Myriam a remodelé cet accompagnement avec des conférences et des moments d'échange, en petits groupes ou à distance, qui permettent une «reprise positive» après la crise en identifiant des difficultés et en essayant de les dénouer ensemble. «Il faut remettre l'humain au cœur de la stratégie des entreprises, conclut-elle, le but c'est que les entreprises reviennent plus solides après la crise qu'avant.»